Mardi 28 février 2023

Avoir une idée en tête ne coûte rien. Développer son projet coûte de l'argent.

Lors de la mise en place d'un nouveau projet, il arrive régulièrement de devoir faire appel à des apports financiers. En effet, le démarrage coute de l'argent : achat de matériel et de marchandises, location d'un local, mise en place d'une équipe, couts fixes etc. Soit l'initiateur du projet a des fonds propres à investir au début du projet, soit il doit passer par une banque ou tout autre système de crédit.

Cependant, de nombreuses initiatives sont également mises en place pour faciliter l'accès à certains budgets, comme les subsides. On vous explique tout ça :

1) Se renseigner sur sa région/endroit/pays

Dépendant du siège social de l'entreprise, il est intéressant de se renseigner auprès de sa commune dans une premier temps, auprès de la région ensuite, et puis au niveau fédéral et même européen. Chaque division ayant mis plus ou moins de budget disponible pour certains aspects spécifiques.

2) Dépendant de son secteur d'activité

Certains subsides sont également liés au secteur d'activités. Que ce soit dans le domaine social, dans la technologie, dans l'économie circulaire, … les thèmes sont divers et variés, il est donc important de se créer un réseau dans son domaine pour découvrir les possibilités plus en détails. Le secteur du e-commerce étant à la fois très précis (achats en ligne) mais en même temps très large (ex : e-shop proposant la location de matériel pour personnes à mobilité réduite par exemple), cela vaut la peine de se renseigner.

3) Faire appel à un chasseur de primes

Le processus de demande de subsides peut s'avérer chronophage, c'est pour cette raison qu'il est possible de faire appel à des chasseurs de primes. Ceux-ci ont l'habitude des tenants et aboutissants et pourront garantir le bon suivi du dossier. Ce n'est pas tant la difficulté que le temps à y consacrer que peut conduire à cette option.

4) Attention, il faut avancer le montant et ensuite il peut être remboursé

Bon à savoir lors de la demande de subsides : Le montant doit d'abord être avancé par le porteur de projet, avant d'être remboursé par l'organisme de subsides. Il s'agit généralement d'un pourcentage et non d'un montant total. Par exemple, pour bénéficier de 50% sur la traduction de son site, il faudra d'abord avancer le totalité du montant pour recevoir ensuite un remboursement du montant avancé.

5) Subsides en cours de route

Il est intéressant de se poser régulièrement la question des subsides éventuellement disponibles. D'un côté parce que les offres changent et évoluent, et d'un autre côté parce que les subsides peuvent aussi tomber un pic pour développer une nouvelle idée en cours de route, lorsque le projet initial est déjà lancé. Pour faire la demande d'un même subside, il faut généralement attendre deux ou plusieurs années pour faire appel une nouvelle fois à ce même subside. Certains subsides sont également destinés aux petites et/ou jeunes structures. Il est donc important de garder cet aspect aussi en tête : le nombre de personnes engagées et la date officielle de création de l'entreprise.

6) Des prestataires spécifiques

Avant de faire la demande de subsides et avant de commencer son projet, il est important de se renseigner sur les délais et les prestataires. En effet, certaines demandes doivent être faites avant le commencement du projet. Du coup, mieux vaut faire la demande dès le début pour ne pas se retrouver sur le carreau pour un soucis de date. Ensuite, il est important de s'assurer que le prestataire choisi est agréé pour ce subside en question, ceci une nouvelle fois pour éviter les mauvaises surprises.

7) Quels subsides pour mon e-commerce

Pour le lancement d'un e-commerce, il faut penser aux points suivants :
- Tout ce qui est en lien avec la mise à l'emploi : premier employé, réduction des cotisations sociales, accès à un panel de formations, etc.
- L'aspect digital : les subsides pour la création du site à proprement parlé ne seront sans doute pas éligibles puisque dans le cas d'un e-commerce, le site est réellement le projet de base. Par contre, tout ce qui concerne l'optimisation du site (SEO, etc.), la traduction du site, le marketing digital, la communication, support technique, etc. peuvent parfois être éligibles.
- L'aspect physique du e-commerce : location d'un bureau/entrepôt/atelier, travaux de rénovation, d'isolation et de mise en conformité.
- Développement : un e-commerce peut également mettre en vente des produits développés en interne. Des subsides pour la R&D sont également intéressants à suivre.
- L'aspect business : tout ce qui est en lien avec le développement de l'entreprise de e-commerce, le coaching business, mentorat, l'optimisation financière, les formations, tout cela peut être l'objet de subsides également.
- L'aspect financier : il ne s'agit pas de subsides à proprement parlé, mais certaines structures offrent des crédits sociaux, ce qui permet d'emprunter de l'argent à des taux plus accessibles que dans le secteur privé.

Vous l'aurez compris, faire appel aux subsides disponibles est une réelle bulle d'oxygène dans le budget d'une entreprise qui démarre, mais cela reste une aide ponctuelle et ne remplace pas une éventuelle mise de départ nécessaire pour le lancement d'un projet.

Liens utiles en Belgique :
ONEM: https://www.onem.be/
VDAB: https://www.vdab.be/
1819: https://1819.brussels/
Hubbrussels: https://hub.brussels/fr/

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